COMMISSION DE PROTECTION DES DONNÉES PERSONNELLES

S’assurer que tout ce qui permet d’identifier une personne physique soit sécurisé et confidentiel.

Veille technologique DTIC – Du 25 Aout au 07 Septembre 2020

Retrouvez chaque semaine une revue de l'actualité nationale et internationale concernant  les  avancées technologiques liées à la protection des données personnelles.

 

Introduction :

De nos jours, la technologie est devenue partie intégrante de notre quotidien. L’évolution technologique permet de collecter et de traiter des données à caractère personnel de manière plus élaborée et dans des quantités toujours plus grandes. Bien que les technologies avancées telles que l’intelligence artificielle, les objets connectés, le E-santé, le Big data… etc. accroissent les risques pour la protection de la vie privée et des données, elles peuvent aussi intégrer des solutions technologiques offrant davantage de transparence et de contrôle aux personnes dont les données sont traitées.

Vivant une période où les innovations technologiques émergent, nous sommes confrontés à un nouvel usage intensif  de nouvelles technologies, et chacun se pose naturellement des questions sur les nouveaux enjeux qui en découlent : les illégalités, les abus, la violation de la vie privée, le pouvoir des lobbys…

 

RESEAUX SOCIAUX

25/08/2020 : Instagram, TikTok, YouTube : fuite de données de 235 millions d’internautes sur le Dark Web

Les données personnelles de plus de 235 millions d’utilisateurs d’Instagram, TikTok et YouTube sont en vente libre sur le Dark Web. Ces informations proviennent d’une base de données colossale laissée sur internet sans aucune protection…

 C’est une découverte édifiante qu’on fait les chercheurs en sécurité de Comparitech en parcourant le Dark Web. Les données personnelles de plus de 235 millions d’utilisateurs d’Instagram, TikTok et YouTube ont été mises en vente par des cybercriminels.

Cette fuite massive serait liée (comme souvent) à une base de données non sécurisée. Les données étaient réparties entre plusieurs  » datasets «, dont les deux plus importants rassemblaient chacun près de 100 millions d’informations en provenance de profils d’utilisateurs d’Instagram.

 

SOURCE :

https://www.lebigdata.fr/fuite-tiktok-youtube-insta-dark-web

 

02/09/2020 : 5 astuces pour aider nos enfants à utiliser les réseaux sociaux en toute sécurité

5 astuces pour aider nos enfants à utiliser les réseaux sociaux en toute sécurité :

Suite à une étude réalisée, à 14 ans, 87% des enfants sont déjà inscrits sur au moins un réseau social. Des chiffres peu étonnants, quand on sait que ces plateformes leur permettent de communiquer, de s’informer, de s’affirmer, et font donc partie intégrante de leur vie sociale. Mais les dérives des réseaux sociaux ne sont pas rares et il est essentiel de bien armer les enfants face à ces dangers.

Voici donc quelques astuces pour aider les enfants à utiliser ces outils en toute sécurité :

• Ne pas faire des réseaux sociaux un sujet tabou
Les réseaux sociaux peuvent faire peur aux parents, parce qu’ils n’y sont pas sensibilisés, qu’ils n’ont pas grandi avec ou qu’ils n’en connaissent pas les codes. Ce n’est pas une raison pour en faire un sujet tabou avec leurs enfants ! Pour bien les protéger, il convient au contraire d’en parler de façon très ouverte.
L’objectif c’est que les enfants aient les clés pour bien utiliser les réseaux sociaux et qu’ils se sentent suffisamment en confiance pour solliciter leurs parents s’ils subissent du cyberharcèlement, s’ils tombent sur du contenu inapproprié ou s’ils se retrouvent face à une fake news.
Les réseaux sociaux ne doivent pas être un sujet de conflit, mais une façon de renforcer la complicité au sein de la famille !

• Se former à l’utilisation des réseaux sociaux
Pour aider les plus jeunes à se servir convenablement des réseaux sociaux, les parents doivent avant toute chose se former à leur utilisation. Une étape essentielle pour en comprendre tous les enjeux !
Cet apprentissage peut se faire de façon autonome, à l’aide d’une tierce personne informée sur ces questions, ou en consultant les manuels et les ressources proposés par le groupe Facebook par exemple. Il est également indispensable de se tenir informé de l’actualité des réseaux sociaux, car ils évoluent en permanence.

• Montrer le bon exemple
Ce n’est pas un secret : les enfants ont tendance à reproduire ce que font leurs parents. Le rôle de ces derniers est donc de leur montrer le bon exemple, en leur enseignant le respect et la bienveillance, qui sont des valeurs essentielles dans la vie comme sur les réseaux sociaux.
Les parents doivent aussi avoir une utilisation raisonnée et raisonnable des réseaux sociaux, pour que leurs enfants prennent de bonnes habitudes. Ne pas publier des photos sans réfléchir, vérifier la source des articles que l’on partage, n’accepter en ami que des personnes que l’on connaît… Autant de réflexes essentiels qui participent au bon apprentissage des réseaux sociaux.

• Aider son enfant à s’inscrire
Si les réseaux sociaux ne doivent pas être diabolisés par les parents, il convient de fixer des règles afin d’éviter les dérives. Les parents peuvent par exemple définir un laps de temps à ne pas dépasser sur ces supports, interdire les écrans à certains moments de la journée, ou encore n’autoriser l’utilisation d’internet que dans les pièces communes de la maison.
Mais la règle la plus importante concerne la sécurisation des réseaux sociaux. Et cela commence au moment de l’inscription ! La plupart des réseaux sociaux ne sont autorisés qu’à partir de 13 ans. La première consigne à donner aux enfants est donc d’inscrire leur véritable âge, car les mineurs bénéficient de protections supplémentaires, limitant la visibilité de leurs profils.

• Bien choisir ses amis
Pour assurer la sécurité de ses enfants sur les réseaux sociaux, la gestion de la liste d’amis est essentielle. La règle de base à leur apprendre : N’accepter en ami que des personnes qu’ils connaissent, signaler à un adulte de confiance toute demande suspecte et ne jamais envoyer d’informations personnelles ou de photos à des inconnus.

SOURCE :

https://fr.le7tv.ma/2020/08/22/5-astuces-pour-aider-nos-enfants-a-utilis...

 

E-SANTE

03 septembre 2020 : Avec E-Sdis santé, la contagion du Covid-19 limitée chez les pompiers et le service assuré

Pour éviter que le coronavirus ne se propage dans les casernes, quatre services départementaux suivent l’état de santé de leurs agents, par le biais de l’appli E-Sdis santé. Fonctionnant sur la base du volontariat, le dispositif concerne près de 12 000 personnes : sapeurs-pompiers, personnels administratifs et techniques…Les agents répondent chaque jour à un questionnaire de santé : en cas de symptôme lié au Covid-19, un infirmier ou un médecin de sapeur-pompier prend contact avec eux.

SOURCE :

https://www.lagazettedescommunes.com/692493/avec-e-sdis-sante-la-contagion-du-covid-19-limitee-chez-les-pompiers-et-le-service-assure/

 

03/09/2020 : Covid : les services de santé au travail « autorisés à enregistrer et à consulter certaines données »

« Un décret publié le 9 août au Journal officiel apporte plusieurs modifications aux systèmes d’information de suivi de l’épidémie Sidep et Contact Covid. » Un texte qui « complète la loi visant à accompagner la sortie de l’état d’urgence sanitaire, publiée le 10 juillet au Journal officiel » (cf. Données de santé : l’Ordre des médecins demande la suppression d’un article du projet de loi sur la fin de l’état d’urgence sanitaire).

Le décret entré en vigueur le 10 août prévoit que « « les données pseudonymisées collectées à des fins de surveillance épidémiologique et de recherche sur le virus du Covid-19 et les moyens de lutter contre sa propagation peuvent être conservées pendant une durée de six mois à compter de la fin de l’état d’urgence sanitaire » ». « Soit jusqu’au 10 janvier 2021 ». Une possibilité qui « était prévue par l’article 3 de la loi ». « Les personnes dont les données ont été collectées avant la date d’entrée en vigueur du présent décret » doivent en être informées « sans délai ».

 

SOURCE :

https://www.genethique.org/covid-les-services-de-sante-au-travail-autorises-a-enregistrer-et-a-consulter-certaines-donnees/

 

   Big Data

02/09/2020 : L'utilisation par la police d'algorithmes et de big data pour prédire où les crimes pourraient se produire

Prédire les comportements déviants est un sujet qui a déjà, par le passé, animé de nombreuses recherches. Le big data couplé à des méthodes d’intelligence artificielle permettent à présent de nourrir de nouvelles ambitions. La police prédictive en figure comme un des développements les plus attendus.

Au Canada, le sujet est un peu controversé. En effet, la police canadienne se sert de plus en plus d'algorithmes pour prédire où les crimes pourraient se produire, qui pourraient disparaître, et pour les aider à déterminer où ils devraient patrouiller, malgré les préoccupations fondamentales en matière de droits de l'homme, selon un nouveau rapport.

Surveiller et prédire : une analyse des droits de l'homme de l'utilisation des algorithmes prédictifs par la police au Canada est le résultat d’une enquête menée conjointement par l'International Human Rights Program (IHRP) de l’Université de Toronto et Citizen Lab. Il explique comment « les organismes chargés de l'application de la loi à travers le Canada ont commencé à utiliser, à se procurer, à développer ou à tester une variété de méthodes d'algorithmes », avec des conséquences potentiellement désastreuses pour les libertés civiles, la vie privée et d'autres droits garantis par la Déclaration universelle des droits de l'homme, préviennent les auteurs.

SOURCE :

https://intelligence-artificielle.developpez.com/actu/308423/L-utilisation-par-la-police-d-algorithmes-et-de-big-data-pour-predire-ou-les-crimes-pourraient-se-produire-inquiete-des-defenseurs-des-droits-de-l-homme/

 

OBJETS CONNECTES

03 Septembre 2020 : Les objets connectés peuvent-ils détecter la Covid-19 ?

Plusieurs fabricants de montres intelligentes, bracelets connectés et autres accessoires du même acabit, assurent que leurs produits pourraient s’avérer utiles pour détecter les premiers symptômes de la Covid-19. Ils n’ont peut-être pas tort, constate le Détecteur de rumeurs.

De tels objets connectés génèrent d’ores et déjà un flot régulier de données biométriques. On estime qu’environ un Canadien sur quatre possède au moins un « objet connecté », grâce auquel il aurait —s’il l’utilisait à cette fin— la possibilité de suivre au jour le jour, voire en temps réel, l’évolution de sa santé. Une hausse du pouls au repos peut par exemple indiquer à l’utilisateur que quelque chose ne tourne pas rond dans son système, et le pousser à consulter un médecin.

Des scientifiques s’intéressent à la possibilité que ces gadgets puissent être utilisés pour détecter une contamination à la Covid-19, tout particulièrement chez les porteurs qui ne présentent pas de symptômes. Au moins six études sont actuellement en cours, entre autres à l’Université Duke, en Caroline du Nord, de même qu'à l’Institut Scripps et à l’Université Stanford, tous deux en Californie.

SOURCE :

https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/covid-19-depister-desinfo/2020/09/03/objets-connectes-peuvent-detecter-covid-19

 

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

04 Septembre 2020 : LE NIGERIA SUR LE POINT DE SE DOTER D’UN CENTRE DÉDIÉ À L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET À LA ROBOTIQUE

Le Nigeria annonce être sur le point de créer un centre pour l’intelligence artificielle et la robotique afin de contribuer à doter le pays d’une économie numérique solide et le préparer à la quatrième révolution industrielle.

Kashifu Inuwa Abdullahi, directeur général de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information (NITDA), a déclaré que ce centre de pointe abriterait les technologies émergentes dans les domaines du réseau, de la recherche-développement (R&D) et de la sécurité de l’information et des communications.

“Il nous faut nous concentrer sur le secteur de l’éducation et accorder plus d’attention aux compétences et à la recherche qui peuvent être utilisées pour développer l’économie”, a-t-il dit dans des propos rapportés jeudi par l’agence Chine Nouvelle.

SOURCE :

http://homeviewsenegal.com/index.php/2020/09/04/le-nigeria-sur-le-point-de-se-doter-dun-centre-dedie-a-lintelligence-artificielle-et-a-la-robotique/

 

31/08/2020 : L’équipe « Medical Brain » de Google utilise l’intelligence artificielle pour prédire la santé et le risque de mort des patients

L’équipe « Medical Brain » de Google a intégré l’intelligence artificielle pour prédire le risque de décès chez les patients hospitalisés.

Les résultats ont impressionné les experts médicaux puisque le degré de précision de l’IA semble assez élevé par rapport au système d’alerte interne d’un hôpital. Les progrès réalisés par l’équipe de Medical Brain pourraient aider Google à se lancer dans le secteur des soins de santé.

Selon un rapport de Bloomberg, le potentiel de santé des réseaux neuronaux de Google est une forme de logiciel d’intelligence artificielle particulièrement efficace en utilisation des données, ce qui permet d’apprendre beaucoup de choses sur le patient et de s’améliorer dans le suivi.

SOURCE :

https://www.socialmag.news/31/08/2020/lequipe-medical-brain-de-google-ut...

 

DONNEES PERSONNELLES

26 août 2020 : Les durées de conservations des données mises à jour par la CNIL

La CNIL a récemment mis à jour son document relatif aux obligations de conservation des données de Santé. Cela concerne, pour l’imagerie médicale, les établissements de Santé, les cabinets de radiologie et les centres pratiquant le dépistage du cancer.

La Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL) a récemment publié un document récapitulatif des dispositions à prendre concernant la conservation des données de Santé des patients pris en charge dans les établissements de Santé et cabinets médicaux.

Dans les établissements de Santé, les données doivent être conservées durant 20 ans à compter du dernier passage pour hospitalisation ou consultation externe au sein de l’établissement. Pour les mineurs, la durée de conservation du dossier s'achève au 28e anniversaire de son titulaire. Si le patient décède moins de 10 ans après son dernier passage dans l'établissement, son dossier est conservé pendant une durée de 10 ans à compter de la date du décès. Le document de la CNIL stipule en outre que ces délais « sont suspendus par l'introduction de tout recours gracieux ou contentieux tendant à mettre en cause la responsabilité médicale de l'établissement de santé ou de professionnels de santé à raison de leurs interventions au sein de l'établissement ».

SOURCE :

http://www.thema-radiologie.fr/actualites/2746/les-durees-de-conservatio...

Mardi, septembre 15, 2020 - 14:15

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